1. Dre Harriet Schellekens
Maître de conférences au département d'anatomie et de neurosciences de l'University College Cork et chercheur subventionné par APC Microbiome Ireland
NourishMinds : Déterminer l'impact des régimes riches en sucre pendant la petite enfance sur le développement neurocognitif et les voies intestin-cerveau chez les enfants
Une mauvaise alimentation au début de la vie a un impact profond sur la programmation métabolique et le développement du cerveau du nourrisson, augmentant le risque d'obésité plus tard dans la vie et de troubles cognitifs associés, notamment l'attention, les fonctions exécutives et la prise de décisions.
Objectif de l'étude
Fournir de nouvelles informations mécanistiques sur les effets de la consommation précoce de graisses et de sucres sur les comportements alimentaires hédoniques et motivés, ainsi que son impact sur le traitement de la mémoire lié à l'alimentation, et identifier des approches ciblées sur le microbiome pour atténuer les effets néfastes.
Approche scientifique
Étude préclinique sur des animaux chez la souris portant sur l'impact global d'une forte teneur en graisses et en sucre au début de la vie sur la trajectoire du comportement alimentaire médié par le microbiote.
Résultat attendu
La proposition de recherche NourishMind permettra d'identifier les mécanismes qui sous-tendent l'empreinte métabolique induite par l'alimentation et le développement neuronal du comportement alimentaire. En outre, NourishMind identifiera de nouvelles approches ciblées sur le microbiote pour favoriser un comportement alimentaire sain dès le plus jeune âge jusqu'à l'âge adulte.
2. Professeur Jeffrey Craig
Professeur d'épigénétique et de biologie cellulaire à l'Institut de traduction clinique de la santé mentale et physique (IMPACT), École de médecine, Faculté de santé, Université Deakin.
Exploration des connexions entre l'intestin et le cerveau : étude des déterminants microbiens modifiables du neurodéveloppement au milieu de l'enfance : une double approche d'étude
Le neurodéveloppement humain se produit du début de la grossesse jusqu'au début de l'âge adulte. Nous savons que notre microbiome intestinal joue un rôle dans le développement du cerveau jusqu'à l'âge de trois ans au moins. Cependant, on ne sait pas si le microbiome a un impact durable sur le développement du cerveau au-delà de la petite enfance.
Objectif de l'étude
Cartographier les associations longitudinales entre la composition et la fonction du microbiome intestinal à l'âge de 6 ans et les résultats neurodéveloppementaux à 11 ans, et identifier des prédicteurs alimentaires des caractéristiques microbiennes pertinentes pour le neurodéveloppement.
Approche scientifique
Cette proposition de recherche tirera parti d'une cohorte de paires de jumeaux suivies de la mi-gestation à l'âge de 11 ans : l'étude épigénétique péri/postnatale sur les jumeaux (PETS).
Résultat attendu
Cette proposition de recherche permettra de mieux comprendre comment favoriser le développement optimal du cerveau grâce à la nutrition au-delà de la petite enfance et pendant la période sous-étudiée de la mi-enfance.
3. Professeure Francesca Lembo
Professeur associé en microbiologie et microbiologie clinique, département de pharmacie, Université de Naples Federico II.
Susceptibilité précoce des profils épigénétiques cérébraux à un traitement antibiotique. Pertinence pour les maladies neurodéveloppementales.
Les antibiotiques (AB) constituent le type de médicament le plus couramment utilisé pendant la petite enfance. Les ABS ont été proposés comme un facteur susceptible de jouer un rôle dans l'étiologie des troubles neurodéveloppementaux (TND), entraînant des effets indésirables durables sur le développement du cerveau. Il a été affirmé que l'utilisation d'AB au début de la vie peut avoir un effet néfaste sur l'axe intestin-cerveau en interférant avec la colonisation régulière du microbiote intestinal (GM).
Objectif de l'étude
Une étude pilote visant à prouver le concept de la sensibilité des profils épigénétiques du cerveau à la perturbation des OGM et à étudier les effets des interventions basées sur le microbiote sur les profils épigénomiques du cerveau.
Approche scientifique
Etude préclinique utilisant un modèle murin de dysbiose expérimentale induite par des antibiotiques au début de la vie.
Résultat attendu
Cette étude permettra de mieux comprendre le paradigme de l'axe microbiote-intestin-cerveau, en particulier le rôle de l'épigénétique cérébrale, et pourrait ouvrir la voie à la découverte et à la sélection d'interventions basées sur le microbiote.



