Aperçu de la recherche
Bien qu'un apport adéquat (AI) pour la choline ait été établi en 1998, environ 90 % des femmes enceintes aux États-Unis et en Europe consomment moins que cette quantité recommandée. De plus, des données récentes suggèrent que le niveau d'IA pourrait ne pas répondre aux exigences de la grossesse et du développement neurologique du fœtus, avec des conséquences possibles à vie pour l'enfant.
Sur la base de solides données animales et de données limitées mais suggestives, chez l'homme, nous émettons l'hypothèse qu'un apport insuffisant en choline maternelle entraîne des réductions subcliniques, mais importantes du point de vue fonctionnel, du fonctionnement neurocomportemental de la progéniture, avec des conséquences potentielles tout au long de la vie. Comme dans le cas d'une exposition précoce à de faibles concentrations de plomb, où des concentrations de plomb dans le sang n'entraînant pas de symptômes cliniquement observables ont entraîné des déficits neurocomportementaux subtils et durables chez les enfants, un apport insuffisant en choline chez la mère pourrait constituer une menace méconnue pour la santé cérébrale et cognitive tout au long de la vie et exposer les enfants à un risque accru de troubles neurocognitifs subtils. Par conséquent, un apport alimentaire optimal en choline est essentiel pendant la période critique de la gestation pour préserver la santé de la mère et celle de l'enfant tout au long de la vie.
La seule façon de garantir un apport optimal en choline pour les femmes enceintes est de faire en sorte que les résultats de recherche que nous cherchons à générer fournissent des preuves définitives pouvant être combinées à des résultats précliniques. Cela soutiendra les efforts déployés à l'échelle de la population pour augmenter l'apport en choline maternelle pendant la grossesse. En conséquence, l'objectif principal de l'étude proposée est de déterminer les effets de la supplémentation maternelle en choline (MCS) sur la cognition de la progéniture.
Pour atteindre cet objectif, nous menons un essai clinique randomisé en double aveugle. Les femmes enceintes sont randomisées pour recevoir 550 ou 25 mg/jour de choline supplémentaire entre la 16e semaine de gestation et l'accouchement, suivies d'évaluations de la mémoire et de l'attention à l'âge postnatal de 5, 7 et 10 mois. Notre étude poursuit les objectifs spécifiques suivants
Objectif 1
Tester l'hypothèse selon laquelle les nourrissons de femmes recevant 550 mg/jour de choline (contre 25 mg/jour) présenteront une attention et une vitesse de traitement de l'information supérieures.
Objectif 2
Tester l'hypothèse selon laquelle les nourrissons de femmes recevant 550 mg/jour de choline (contre 25 mg/jour) présenteront une fonction de mémoire supérieure.




